Le Conseil communal de la ville d’Agadir a formellement démenti les rumeurs selon lesquelles les ruptures de jeûne collectives sur la plage seraient interdites pendant ce mois de Ramadan. Cette clarification intervient après que des informations non confirmées aient circulé, semant la confusion parmi les habitants et les visiteurs.
Abdelghani Bouaichi, vice-président du conseil communal d’Agadir, a tenu à dissiper ces rumeurs en affirmant qu’aucune décision n’avait été prise pour interdire ces rassemblements traditionnels. Au contraire, les mesures mises en place visent à garantir l’ordre public et à permettre aux citoyens de profiter des installations sur la plage.
Les autorités locales ont également souligné l’importance de sensibiliser les citoyens aux bonnes pratiques environnementales. Une coordination étroite entre les différentes institutions, y compris les autorités provinciales, les forces de sécurité et le conseil communal, vise à prévenir les comportements nuisibles tels que la cuisson sur le sable, le jet de déchets et l’occupation illégale de l’espace public.
Le gouverneur de la région de Souss-Massa, Saïd Amzazi, a lui-même effectué des visites sur le terrain pour superviser la mise en œuvre de ces mesures. Il a insisté sur l’importance de maintenir la propreté et la beauté de la plage d’Agadir en tant qu’espace public ouvert à tous.
Malgré ces clarifications, il est important de noter que les iftars sur la plage d’Agadir sont une tradition appréciée par de nombreux habitants, offrant une occasion sociale de se retrouver pendant le mois sacré. Cependant, les autorités insistent sur la nécessité de respecter les règles et surtout l’hygiène afin de préserver l’environnement et de garantir une expérience agréable pour tous.