Le Centre Marocain des Droits de l’Homme a récemment publié son rapport annuel sur la situation des droits de l’homme pour l’année 2023, coïncidant avec le 75e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Le rapport critique les conditions des droits de l’homme au Maroc et souligne la détérioration du pouvoir d’achat des Marocains, qui aspirent à un avenir de progrès et de développement.
Le rapport met en lumière plusieurs aspects du déséquilibre en matière de liberté d’expression et de presse. Il souligne le « resserrement systématique » du droit de manifester, notant que les autorités ont émis des interdictions pour la plupart des manifestations et des marches.
En ce qui concerne l’éducation publique, le rapport indique que ce secteur « est en train de vivre un état de déclin structurel » en raison des politiques gouvernementales improvisées, épuisant des sommes considérables dans des réformes éducatives inefficaces.
Le Centre des Droits de l’Homme souligne également des problèmes complexes et difficiles à résoudre, tels que la surpopulation dans tous les niveaux d’éducation, avec certaines écoles enregistrant plus de 50 élèves par classe dans certaines régions, en particulier dans les zones densément peuplées.
En outre, le rapport critique les « grèves successives du personnel éducatif, administratif et de direction du secteur de l’éducation publique », en raison de l’adoption par le gouvernement d’un système de base qui ne répond pas aux aspirations du personnel éducatif.
Sur le plan économique, le rapport souligne la suppression progressive du système de compensation, la libéralisation des prix des carburants et la prochaine suppression de la subvention sur les prix du gaz butane et du sucre. Cela entraînera une augmentation de l’inflation, alors que les prix de toutes les marchandises augmentent et que les citoyens marocains ne voient aucune amélioration significative de leurs revenus, en particulier après les pertes d’emplois liées à la pandémie de la COVID-19.
En conclusion, le rapport souligne la nécessité d’intégrer la dimension culturelle et morale de la société marocaine dans la révision du code de la famille, considérée comme une démarche positive et saine. Cependant, il souligne également que cette révision ne doit pas être dissociée du projet de protection sociale, qui constitue un atelier stratégique pour l’État marocain. Le rapport met en garde contre l’injustice au sein des familles et appelle à protéger toutes les parties de la famille contre l’arbitraire et l’injustice, insistant sur la clarté de la vision avant de définir les options de modification possibles.
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Bouayed kamar
11 mois il y a
Cette dénonciation n’est pas juste, une grande exagération qui ne relate pas la réalité.
Bouayed kamar
11 mois il y a
L’Algérie ne sait s’exprimer que par des mensonges et des insultes. Ainsi est fait le système algérien.
Cette dénonciation n’est pas juste, une grande exagération qui ne relate pas la réalité.
L’Algérie ne sait s’exprimer que par des mensonges et des insultes. Ainsi est fait le système algérien.