Les étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie ont déclenché une grève nationale en signe de protestation contre les troubles persistants liés à la réforme de leurs études. Cette action comprend la suspension des cours théoriques dans toutes les facultés et la cessation des stages, à l’exception des urgences et des services de réanimation.
Les étudiants expriment leur préoccupation quant au flou entourant la sixième année d’études, après la suppression de la septième. Ils craignent que la qualité de la formation ne se détériore et exigent des éclaircissements sur les modules et les critères d’accès à la spécialisation.
La Commission nationale des étudiants en médecine, en médecine dentaire et en pharmacie critique également la réforme pour son manque d’amélioration de l’offre de formation et les contraintes à la liberté d’expression des étudiants. Ils appellent à un dialogue avec les ministères de tutelle pour résoudre ces problèmes, menaçant même de boycotter complètement la formation en l’absence de progrès. Cette agitation contraste avec les affirmations du ministère de l’Enseignement supérieur, qui avait justifié la réduction de la durée de formation à six ans par la nécessité de généraliser la couverture sanitaire.