Les États-Unis ont exprimé leur inquiétude quant à la situation des droits de l’homme en Algérie, en particulier la liberté d’expression et les droits des journalistes. La répression et l’absence de droits sont devenues intenses sous la présidence d’Abdelmadjid Tebboune depuis 2019, avec l’Algérie gouvernée par une institution militaire. Certains Algériens regrettent même l’époque d’Abdelaziz Bouteflika, qui offrait une certaine marge pour la liberté d’expression.
L’ambassade américaine à Alger a récemment critiqué les arrestations arbitraires de journalistes, militants et opposants politiques. Cette déclaration est intervenue peu après le verdict dans l’affaire du journaliste Ihssan El Kadi, condamné à une peine de prison, une amende et la dissolution de son entreprise de presse.
L’ambassade a rappelé que la liberté d’expression est un droit fondamental reconnu par l’ONU et que les États-Unis continueront de promouvoir la liberté de la presse et d’expression dans le monde, y compris en Algérie.
Le président algérien est personnellement impliqué dans l’affaire El Kadi, l’accusant d’être un espion. El Kadi a refusé de parler aux juges en signe de protestation. Plus de 300 prisonniers d’opinion sont détenus en Algérie sans avertissements ni sanctions internationales. L’Union européenne et le Parlement européen n’ont pas condamné l’Algérie, contrairement à leur réaction rapide concernant le Maroc pour des faits moindres.