Des révélations surprenantes ont émergé dans l’affaire judiciaire marocaine connue sous le nom d' »Escobar du Désert », impliquant des personnalités de haut rang, dont Saïd Naciri, président du Wydad Casablanca, et Abdenebi Bioui, président de la région de l’Est. Un article de « Jeune Afrique » met en lumière de nouveaux éléments, notamment le témoignage de l’ex-épouse de Bioui, qui accuse ce dernier de fraude documentaire pour s’emparer illégalement de biens d’un Malien, incluant une villa à Casablanca et plusieurs appartements à Saïdia.
L’enquête menée par la Brigade Nationale de la Police Judiciaire marocaine est toujours active, et pourrait entraîner des accusations contre une vingtaine de personnes. Le procureur général de Casablanca a révélé que cette enquête avait découvert des liens possibles entre d’autres individus et des activités liées à une affaire de trafic international de drogues.
La complexité des faits a exigé une investigation approfondie, respectant strictement la législation. Suite à cela, 25 personnes ont été amenées devant le parquet, suspectées de divers délits, dont le trafic de drogues, la corruption, et la falsification de documents. Vingt d’entre elles ont été incarcérées, et une mise sous contrôle judiciaire. Le procureur a réitéré son engagement à tenir le public informé, dans le respect des principes légaux et de la présomption d’innocence.