Le Maroc s’est distingué dans le classement mondial des infrastructures routières, se positionnant parmi les 20 premiers pays au monde pour la qualité de ses routes. Selon un classement de la plateforme financière Insider Monkey, basé sur des critères comme la moyenne de vitesse, l’accessibilité, l’état de surface et la fluidité du trafic, le Maroc occupe la 16ème place avec une vitesse moyenne de 95 kilomètres par heure sur ses routes. Cette performance témoigne de l’engagement continu du pays à améliorer ses infrastructures routières, comme le souligne un rapport du Fonds monétaire international (FMI).
Le top 5 mondial est dominé par les États-Unis, le Portugal, l’Arabie saoudite, le Canada et la France, tous affichant des vitesses moyennes supérieures à 100 kilomètres par heure, reflétant des infrastructures avancées et bien entretenues. À noter, le Maroc se distingue en étant l’un des trois pays africains dans ce top 20, aux côtés de la Namibie et de l’Afrique du Sud.
Cette performance du Maroc met en lumière les défis auxquels l’Afrique doit faire face en matière d’infrastructures routières. Lors de la 4ème édition de l’Africa Investment Forum à Marrakech, le roi Mohammed VI a souligné que le déficit d’infrastructures est un obstacle majeur à la croissance économique et au développement du continent.
L’avancée significative du Maroc dans le classement mondial des infrastructures routières met en évidence un aspect fondamental : la valorisation et le progrès d’un pays sont intrinsèquement liés à la qualité de ses infrastructures, en particulier ses routes. La présence du Maroc dans le top 20 mondial n’est pas seulement un signe de réussite actuelle, mais aussi une indication prometteuse de son chemin vers un avenir prospère. Cette distinction place le Maroc dans le cercle restreint des nations les plus avancées en matière d’infrastructures, confirmant qu’il est sur la bonne voie et prêt à relever les défis futurs.