Vendredi soir, les autorités judiciaires de la Cour d’appel de Fès ont pris des mesures drastiques en poursuivant 32 individus impliqués dans un réseau de trafic de nourrissons, de chantage envers les patients et de médiation dans des avortements illégaux. Ce réseau, démantelé dans trois hôpitaux publics de la ville de Fès, a conduit à l’arrestation des suspects, désormais en détention préventive à la prison de Borkaiz de Fès, sous divers chefs d’accusation, notamment de chantage, de menaces, de manipulation des services médicaux publics, et de trafic de nouveaux-nés.
La décision de poursuivre ces individus a été prise par le parquet général compétent, qui les a directement renvoyés devant la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Fès pour débuter leur procès le 13 février. La procédure est considérée comme prête pour le jugement, éliminant ainsi le besoin d’une enquête supplémentaire confrontant les accusés.
Les enquêtes ont été menées en collaboration avec les suspects, parmi lesquels figuraient des professionnels du ministère de la Santé et de la Protection sociale, par la brigade régionale de la police judiciaire de Fès. Les résultats de ces investigations ont été transmis au procureur général près la même cour.
Suite au démantèlement du réseau dans des hôpitaux publics de Fès, la brigade régionale de la police judiciaire de Fès, en coordination avec les services de la Direction générale de la surveillance du territoire national, a arrêté 30 personnes, dont 18 agents de sécurité privée, un médecin, deux infirmiers, ainsi que plusieurs professionnels de la santé et des intermédiaires. Ces individus sont suspectés de complicité dans la vente de nouveau-nés à des familles souhaitant adopter des enfants abandonnés par leurs mères célibataires.
Le responsable de la sécurité a indiqué que certains suspects sont soupçonnés de chantage envers les patients et leurs familles, en échange de rendez-vous médicaux, de diagnostics ou de visites médicales. Ils font également face à des accusations de médiation dans des avortements illégaux et de délivrance de certificats médicaux contenant des informations erronées.
Les procédures d’enquête ont révélé l’implication de certains suspects dans l’usurpation d’identité, la manipulation des rendez-vous médicaux, le vol et la détérioration de matériel médical et de médicaments, ainsi que la vente illégale de ces produits. Les perquisitions dans les domiciles de certains gardes de sécurité privée ont abouti à la découverte de médicaments nécessitant une prescription médicale, d’autres non destinés à la vente, de matériel médical et de sommes d’argent importantes.
Cette affaire poignante met en lumière la nécessité d’une réponse judiciaire rigoureuse pour les coupables. Il est impératif que le verdict soit accompagné d’une sévère punition, déclarant un message clair contre de tels actes odieux. L’annonce d’une condamnation exemplaire servira non seulement à rendre justice aux victimes, mais également à dissuader toute tentative future de trafic de nourrissons et de manipulation médicale. La société attend avec impatience que la justice prévale et que la sévérité de la loi soit appliquée dans cette affaire choquante.
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Ali Najab
8 mois il y a
LE CONTROLE DOIT ETRE PERMANENT ET NON EPISODIQUE !!
LE CONTROLE DOIT ETRE PERMANENT ET NON EPISODIQUE !!