Le consulat espagnol de Tanger a déposé une plainte contre une élue de la province de Beni Makada, accusée d’être impliquée dans une affaire de manipulations de visas. Suite à la pression exercée par les employées du consulat, qui ont souffert de conséquences psychologiques, cette plainte vise à réparer le préjudice subi. L’élue devrait être convoquée pour être interrogée sur cette affaire, faisant face à trois plaintes, dont une du consulat et une de la victime présumée, ainsi qu’une plainte directe du parquet compétent.
L’affaire remonte à l’année dernière lorsque l’élue a demandé un visa pour un membre de sa famille au consulat espagnol à Tanger, via le responsable de communication du conseil municipal. Cependant, malgré l’attente de plusieurs mois, le visa n’a pas été délivré. La plaignante accuse l’élue d’avoir exigé une somme d’argent pour obtenir le visa par le biais du conseil municipal. Des enregistrements sonores ont été fournis pour étayer ces accusations et révéler l’existence d’un réseau de trafic qui impliquerait également les services espagnols à Tanger.
Cette affaire a attiré une grande attention médiatique au Maroc et en Espagne, mettant en lumière les pratiques douteuses et les abus potentiels dans l’attribution des visas. Il est crucial que des enquêtes approfondies soient menées pour établir les responsabilités et prévenir de futures infractions. De plus, cette affaire peut avoir un impact sur les relations bilatérales entre le Maroc et l’Espagne, notamment en matière de facilitation des voyages et de coopération sécuritaire.
Il est essentiel que les autorités des deux pays collaborent pour résoudre cette affaire, rétablir la confiance et renforcer les mécanismes de contrôle et de transparence dans l’octroi des visas. Une vigilance accrue et l’intégrité administrative sont nécessaires pour éviter de tels abus à l’avenir.