Ce samedi 2 septembre, un dialogue de premier plan s’est tenu dans les camps de Tindouf, en Algérie. Joshua Harris, le secrétaire d’État adjoint américain pour l’Afrique du Nord, et Brahim Ghali, chef du Polisario, se sont rencontrés pour discuter des efforts de Staffan de Mistura, l’Envoyé des Nations unies pour le Sahara occidental, dans la reprise du processus de paix actuellement au point mort.
Le Polisario, dans un communiqué, a souligné que la réussite de ces efforts dépendrait du soutien du Conseil de sécurité, en particulier des puissances influentes comme les États-Unis. Ghali s’est montré résolu, rejetant les appels à un «compromis» et insistant sur la nécessité d’un référendum conformément au Plan de règlement des Nations unies de 1991.
Le contexte actuel est tendu. Bachir Mustapha Sayed, fondateur du Polisario, a récemment exhorté à intensifier le conflit avec le Maroc et a critiqué Ghali pour sa gestion de la guerre contre les Forces armées royales. Suite à ses déclarations, une attaque de drone des FAR a eu lieu, causant la mort de quatre membres du Polisario, dont un haut gradé.
La partie américaine n’a pas encore fait de déclaration officielle sur la rencontre.