Dans un climat de tension palpable, la Cour de première instance de Tanger a tranché en faveur des résidents du quartier Benkirane, rejetant une plainte déposée par une société immobilière. Ce procès, qui a attiré l’attention en raison de l’ampleur des familles impliquées, revêtait une importance capitale pour les habitants du quartier.
La société en question revendiquait la propriété de 14 hectares de Benkirane, demandant l’évacuation des résidents de leurs maisons et terrains. Toutefois, la chambre d’urgence de la cour a prononcé son verdict en milieu de journée, rejetant cette demande et soulageant ainsi les nombreux résidents concernés.
La semaine dernière, l’affaire avait déjà suscité un vif émoi, des centaines de résidents s’étant rassemblés aux abords de la cour pour manifester leur inquiétude et leur solidarité. La décision de la cour a donc été accueillie avec un soulagement évident par les résidents, qui voient dans ce jugement une reconnaissance de leurs droits légitimes sur leurs propriétés.
Me Younes Benallal, avocat des résidents, a souligné la possession de preuves de propriété datant de plus de 60 ans, affirmant ainsi la légitimité de la revendication des habitants. Mohammed Aakil, représentant de la coordination de défense, a insisté sur la nécessité d’une solution pérenne, refusant de politiser la question.
En contraste, Mustapha Sghiyour, représentant de la société immobilière, maintenait que les résidents n’avaient pas de preuves concrètes de propriété. Ce jugement marque donc une étape significative dans un litige qui a profondément affecté la communauté de Benkirane, mettant en lumière les complexités des litiges fonciers et la valeur de la justice dans la résolution de tels conflits.
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Les formalités d’immatriculation des terrains doivent être renforcées pour éviter les problèmes similaires au lotissement Benkirane de Tanger