Dans le secteur tranquille de Sidi Hajjaj, périphérie de Casablanca, une découverte macabre a bouleversé la communauté samedi dernier. Les forces de l’ordre ont mis au jour des restes humains appartenant à trois individus, tous tués selon un modus operandi similaire.
Suite à la disparition suspecte d’une femme âgée de 72 ans le 17 septembre, les enquêteurs ont orienté leurs recherches vers son voisin, un homme de 60 ans aux antécédents judiciaires. Les investigations ont confirmé leurs suspicions lorsque le suspect a avoué avoir attiré la victime dans sa résidence secondaire de Sidi Hajjaj, où il l’a tuée avant de l’enterrer dans la cour.
Mais l’horreur ne s’arrête pas là. Les enquêteurs ont ensuite mis à jour l’implication du présumé coupable dans deux autres meurtres, perpétrés de la même manière. Les corps des deux autres victimes, une femme et un homme, ont été retrouvés à proximité du premier, enterrés dans la cour de la même résidence et sur un terrain adjacent.
Des témoins locaux rapportent que le suspect visitait fréquemment ce terrain non construit. Il y aurait dissimulé et mutilé les corps de ses victimes après les avoir tués. Des détails glaçants émergent également sur le mode de transport des restes : le suspect aurait utilisé une motocyclette de type « trike » pour déplacer les corps en plusieurs étapes.
La zone a rapidement été sécurisée par les autorités, mobilisant la police scientifique, les services de gendarmerie royale et d’autres forces de l’ordre. Les restes ont été envoyés pour autopsie au Centre de médecine légale de Casablanca.
La communauté, sous le choc, a exprimé son inquiétude et son indignation. Face à cette tragédie, des appels ont été lancés pour renforcer la sécurité de la zone, développer les terrains vagues et mettre fin à l’isolement de la région, afin d’éviter la répétition de tels drames à l’avenir.