Le Maroc, confronté à un dilemme diplomatique suite à l’offensive israélienne sur la bande de Gaza, se retrouve à un carrefour décisif pour l’avenir de ses relations avec Israël. La reprise des relations en 2020, sous l’égide des États-Unis, avait marqué un tournant, mais les récents événements dans la région pourraient remodeler ce paysage.
Les manifestations massives au Maroc, en solidarité avec le peuple palestinien, reflètent une opposition populaire croissante à la normalisation avec Israël. Cette situation rappelle la rupture des liens en 2000, suite à la deuxième Intifada. La question se pose : le Maroc va-t-il réitérer ce scénario ?
La coopération stratégique renforcée entre le Maroc et Israël, notamment dans les domaines de la sécurité et de la défense, souligne l’importance de cette relation pour le Maroc. Cependant, la récente escalade dans la bande de Gaza, avec des répercussions humanitaires désastreuses, met en lumière les tensions inhérentes à cette alliance.
Le Maroc, en condamnant les actions israéliennes et en soulignant leur incompatibilité avec les valeurs humanitaires et le droit international, montre une position ferme tout en gardant un équilibre délicat dans ses relations diplomatiques. La position marocaine reflète aussi une déception face à l’inaction de la communauté internationale.
L’analyse du Washington Institute suggère que les événements actuels pourraient entraver les progrès diplomatiques réalisés avec les gouvernements nord-africains, y compris le Maroc. Cette situation crée des défis pour les États-Unis, qui cherchent à maintenir l’intégration régionale tout en respectant les sentiments publics sur la question palestinienne.
Les experts, comme Abderrahim El Allam et Ahmed Bouz, soulignent que la relation du Maroc avec la Palestine est fondamentale et historique, insistant sur la spécificité de cette question pour le Maroc. Ils suggèrent que la coopération sécuritaire avec Israël pourrait ralentir, mais la position du Maroc sur des questions clés comme le Sahara occidental restera inchangée.
La décision du Maroc concernant ses relations avec Israël reste un sujet de grande complexité et d’incertitude. Si la rupture des liens pourrait redessiner considérablement le paysage régional et international, le choix final du royaume dépendra d’un équilibre délicat entre considérations stratégiques, valeurs idéologiques et impératifs humanitaires. Dans un monde où les dynamiques géopolitiques sont en perpétuel changement, seule l’évolution future pourra révéler la voie que le Maroc choisira de suivre, soulignant ainsi l’importance de sa position dans un contexte international de plus en plus complexe.
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BENALLA
1 année il y a
Il apparaît clairement que l’état profond est mal à l’aise avec la situation actuel, mais et la réaction du Maroc au regard des graves dérapage d’Israël reste très timide et limitée aux déclarations et autres condamnation, qui du verbiage en somme. Pourtant la situation est trop grave, je ne autrement plus grave que celle de l’an 2000. Tout le monde attend des réactions concrète plus impactant es contre Israël qui comet un génocide défiant le droit international et les multiples réactions de par le monde contre son offensive par trop inhumaines et intolérable. Le Maroc est dans une position très fragile ayant entrepris de normaliser ces relation avec cet État voyou, normalisation dont il a tiré pas mal de profit notamment sur le plan sécuritaire et géographique, il est mais le Maroc présidé le comité Al Qods ce qui le soumet à une responsabilité plus grande que les autres États qrabo musulmans. Par ailleurs, le le Maroc a affirmé à plusieurs reprise mettre la question palestinienne au même niveau que la sacro sainte cause nationale relative au Sahara Marocain et s’est engagé d’agir au travers de ses relations avec Israël pour faire avancer la cause lalestienne vers la solution à deux États tant attendu. Or là aussi., il apparaît claire et limpide qu’Israel n’a aucunement l’intention de céder une quelconque parcelle aux palestiniens mais plutôt travaillé à les sortir, et déjà ceux de Gaza vers l’Égypte et le reste sera probablement renvoyé vers la Jordanie ou au mieux vivra dans une sorte d’apartheid noyé dans un nouvel État hébreu bien plus grand qui s’etand jusqu au frontières égyptiennes.
L’accord tripartite à apporté quelques avantages au Maroc qui sont aujourd’hui consommés, et mieux vaudrait à mon avis faire honneur à notre position, et notre histoire de pays arabo musulman et a »esoirement judaïque et suspendre au moins la normalisation jusqu’à l’arrêt des hostilités.
C’est le souhait de la grande majorité de la population.
Vox populi vix dei, qui n’est ce pas ?!
J.A.W
1 année il y a
Que pouvons-nous en penser ?
Le 19 décembre 2020 se posait déjà la même question pour ceux qui ont fait l’effort de projeter la normalisation dans un futur fatalement prévisible !
La mécanique de l’entente aurait dû formaliser le conditionnement du processus à l’engagement effectif d’Israël à créer rapidement les conditions favorables à la proclamation de l’Etat de Palestine … ou à minima, cheviller la normalisation, par écrit, à l’arrêt de la colonisation.
Un verrou qui aurait pu servir de curseur pour ajuster les différentes réponses du Maroc aux différentes situations qui pouvaient immanquablement survenir.
Il apparaît clairement que l’état profond est mal à l’aise avec la situation actuel, mais et la réaction du Maroc au regard des graves dérapage d’Israël reste très timide et limitée aux déclarations et autres condamnation, qui du verbiage en somme. Pourtant la situation est trop grave, je ne autrement plus grave que celle de l’an 2000. Tout le monde attend des réactions concrète plus impactant es contre Israël qui comet un génocide défiant le droit international et les multiples réactions de par le monde contre son offensive par trop inhumaines et intolérable. Le Maroc est dans une position très fragile ayant entrepris de normaliser ces relation avec cet État voyou, normalisation dont il a tiré pas mal de profit notamment sur le plan sécuritaire et géographique, il est mais le Maroc présidé le comité Al Qods ce qui le soumet à une responsabilité plus grande que les autres États qrabo musulmans. Par ailleurs, le le Maroc a affirmé à plusieurs reprise mettre la question palestinienne au même niveau que la sacro sainte cause nationale relative au Sahara Marocain et s’est engagé d’agir au travers de ses relations avec Israël pour faire avancer la cause lalestienne vers la solution à deux États tant attendu. Or là aussi., il apparaît claire et limpide qu’Israel n’a aucunement l’intention de céder une quelconque parcelle aux palestiniens mais plutôt travaillé à les sortir, et déjà ceux de Gaza vers l’Égypte et le reste sera probablement renvoyé vers la Jordanie ou au mieux vivra dans une sorte d’apartheid noyé dans un nouvel État hébreu bien plus grand qui s’etand jusqu au frontières égyptiennes.
L’accord tripartite à apporté quelques avantages au Maroc qui sont aujourd’hui consommés, et mieux vaudrait à mon avis faire honneur à notre position, et notre histoire de pays arabo musulman et a »esoirement judaïque et suspendre au moins la normalisation jusqu’à l’arrêt des hostilités.
C’est le souhait de la grande majorité de la population.
Vox populi vix dei, qui n’est ce pas ?!
Que pouvons-nous en penser ?
Le 19 décembre 2020 se posait déjà la même question pour ceux qui ont fait l’effort de projeter la normalisation dans un futur fatalement prévisible !
La mécanique de l’entente aurait dû formaliser le conditionnement du processus à l’engagement effectif d’Israël à créer rapidement les conditions favorables à la proclamation de l’Etat de Palestine … ou à minima, cheviller la normalisation, par écrit, à l’arrêt de la colonisation.
Un verrou qui aurait pu servir de curseur pour ajuster les différentes réponses du Maroc aux différentes situations qui pouvaient immanquablement survenir.