Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi à Rabat, Amira Mohammed, Vice-Secrétaire Générale de l’ONU et Présidente du Groupe des Nations Unies pour le Développement Durable, a souligné le rôle exemplaire du Maroc en matière d’investissement dans les projets de transition énergétique.
Amira Mohammed a salué les efforts déployés par le Royaume du Maroc pour faire face aux changements climatiques qui l’ont affecté, notant que le Maroc est un modèle en matière d’investissements structurés dans les domaines de l’énergie, contribuant ainsi, selon ses termes, à lutter contre le chômage en créant de nombreuses opportunités d’emploi.
Ces déclarations interviennent lors d’une conférence de presse organisée par Amira Mohammed, Vice-Secrétaire Générale de l’ONU et Présidente du Groupe des Nations Unies pour le Développement Durable, ce mardi à Rabat, en marge de la conférence ministérielle de haut niveau sur les pays à revenu intermédiaire, avec la participation de 32 pays et 23 agences de développement des Nations Unies, sous le thème « Solutions aux défis de développement des pays à revenu intermédiaire dans un monde en mutation ».
Amira Mohammed, a appelé à la réforme du système financier international, tenant compte des pays à revenu intermédiaire, et à la révision des classifications du progrès pour inclure des facteurs autres que le PIB. Elle a également souligné que, tandis que les pays avancés ont réussi à aider leurs populations après la pandémie de coronavirus, les pays à faible revenu continuent de dépendre davantage du système international.
Amira Mohammed a mentionné que les pays à revenu intermédiaire représentent un tiers du PIB mondial, mais aussi 62% de la pauvreté mondiale, après la pandémie qui « a conduit à un recul de décennies de réalisations ». Elle a affirmé que ce groupe de pays fait face à une « urgence climatique qui menace pour certains leur existence même » et supporte un fardeau de dette important et « beaucoup d’entre eux ne peuvent pas trouver les ressources financières pour la durabilité économique ».
Selon la Vice-Secrétaire Générale de l’ONU, trois demandes ont été soumises à la discussion internationale, notamment l’augmentation des investissements dans le développement de ces pays, la réforme du système financier international, y compris les pays à revenu intermédiaire, et la révision des classifications du progrès pour tenir compte de facteurs autres que le PIB.
Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, à Rabat, a accueilli ce mardi les travaux de la conférence ministérielle de haut niveau sur les pays à revenu intermédiaire, sous le thème « Solutions pour relever les défis de développement des pays à revenu intermédiaire dans un monde en mutation ».
Cette conférence a vu la participation de représentants d’un certain nombre de pays considérés comme des pays à revenu intermédiaire, ainsi que des représentants d’organisations internationales, dirigées par l’ONU, où la Vice-Secrétaire Générale de l’ONU a assisté, en plus de l’ambassadeur permanent du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hilale.