Alors que la crise éducative persiste au Maroc, les parents d’élèves se trouvent dans l’impasse, confrontés à l’absence de solutions. Malgré les appels désespérés et la gravité de la situation pour l’avenir de leurs enfants, ni le gouvernement ni les enseignants ne montrent de volonté de compromis, laissant craindre une prolongation de la crise.
Chaque semaine, une nouvelle grève est annoncée, protestant contre le statut unifié imposé par le gouvernement sans consensus. Les parents, se sentant exclus du dialogue, lancent des appels à l’aide. La coordination des enseignants du secondaire qualifiant annonce même un mouvement de protestation sur quatre jours.
Face à cette situation, la Fédération Nationale des Associations des Parents d’élèves du Maroc (FNAPEM) appelle à un débat national. Dans une déclaration, elle condamne fermement le chaos dans l’école publique, jugeant cela inacceptable moralement, humainement et éducativement.
Reconnaissant le dévouement des enseignants, la FNAPEM encourage les parents à ramener leurs enfants en classe, refusant les fermetures d’écoles. Elle met en cause le ministère de l’Éducation nationale et les responsables administratifs en cas d’empêchement.
La FNAPEM souligne que l’intérêt de l’élève est sacré, condamne toute pratique entravant l’éducation, et appelle à privilégier l’intérêt supérieur de la nation et des enfants vulnérables.
La FNAPEM lance un appel pressant à un débat national pour redresser le cours de l’éducation au Maroc. Elle exhorte à une implication de tous les acteurs éducatifs et juridiques dans cette démarche urgente. La résolution de cette crise éducative cruciale requiert une action concertée pour assurer un avenir éducatif solide, préservant les droits des élèves et l’intérêt supérieur de la nation marocaine.