L’État du Maine, suivant l’exemple du Colorado, a exclu Donald Trump des bulletins de vote pour les primaires républicaines de la présidentielle 2024. Cet événement marque une escalade dans les répercussions de l’assaut du Capitole en 2021. La secrétaire d’État démocrate du Maine, Shenna Bellows, a invoqué le 14ème amendement de la Constitution, affirmant que Trump n’est pas apte à occuper une fonction publique suite à des actes d’«insurrection».
Cette décision, prise avec sérieux par Bellows, peut être suspendue en cas de contestation judiciaire, ce que Trump prévoit de faire. Il a condamné cette mesure comme une tentative de vol d’élection, orchestrée par des partisans de Joe Biden.
Le 6 janvier 2021 a marqué un moment critique de l’histoire américaine lorsque des supporters de Trump ont pris d’assaut le Capitole. Trump et ses partisans continuent de contester les résultats de l’élection de 2020 sans preuves solides.
Trump a été inculpé au niveau fédéral et par l’État de Géorgie pour avoir tenté d’influencer les résultats de l’élection. Plusieurs États ont lancé des procédures pour le rendre inéligible, bien que certains, comme le Michigan et le Minnesota, les aient rejetées. Le Colorado a été le premier à déclarer Trump inéligible.
Des figures républicaines telles que Susan Collins et Ted Cruz ont critiqué cette décision, affirmant qu’elle prive les électeurs de leur droit de choix. Côté démocrate, Jared Golden a souligné que Trump devrait rester éligible tant qu’il n’est pas reconnu coupable.
La Cour suprême des États-Unis est sollicitée pour trancher sur cette question, et en attendant, les noms des candidats aux primaires, y compris Trump, restent sur les bulletins dans le Colorado et le Maine.