La grande majorité des cinquante Etats qui ont plaidé devant les juges de La Haye ont réclamé la fin « immédiate » de l’occupation israélienne et le retrait de ses forces des territoires palestiniens
« La terre contre la paix »
La plus haute juridiction onusienne a entamé son délibéré et rendra d’ici cinq à six mois l’avis juridique demandé par l’Assemblée générale des Nations unies en décembre 2022. Dans l’hypothèse où les magistrats répondraient par la négative, ils devront préciser les conséquences de cet avis pour Israël et ses alliés.
Leur jugement n’est pas contraignant mais aura un poids diplomatique certain, ont assuré les intervenants. Trente minutes, c’était le temps imparti à chaque Etat venu plaider devant la CIJ.
Dans la grande salle du palais de la Paix, le ministre des affaires étrangères palestinien, Riyad Al-Maliki, l’ambassadrice de la Palestine aux Pays-Bas, Rawan Sulaiman, et celui aux Nations unies, Riyad Mansour, un keffieh en écharpe, ont accueilli les délégations une à une à l’ouverture des audiences, le 19 février.
Israël a choisi de ne pas venir au palais de la Paix. En juillet, l’Etat hébreu avait répondu en cinq pages lors de l’étape écrite de cette procédure. Et à La Haye, le Royaume-Uni, comme d’autres alliés d’Israël, dont la Hongrie et les Fidji, se sont fait ses porte-parole.
Londres a signifié à la Cour que ce conflit vieux de soixante-quinze ans n’était pas vraiment l’affaire de la communauté internationale. C’est au contraire de l’« ordre du monde » qu’il s’agit, tel qu’établi après la seconde guerre mondiale, ont rétorqué plusieurs avocats et diplomates.
Plaidant pour l’Organisation de la coopération islamique (OCI), le 26 février, la professeure de droit public Monique Chemillier-Gendreau a estimé qu’« il faut un tiers impartial » pour décider de la « norme commune », avant d’inviter les juges à « ramener l’ensemble de ce conflit sous la lumière du droit ».
Tel-Aviv défie la Cour internationale de Justice et avec l’opération terrestre à Rafah , Netanyahu veut rendre la bande de Gaza inhabitable !
Mais, au moment de tirer les conséquences de cette illégalité, choisiront-ils la prudence, comme le leur ont demandé les Etats-Unis ? Ou décideront-ils que l’illégalité de l’occupation implique le retrait « immédiat, inconditionnel et unilatéral » des territoires occupés, comme l’ont demandé les Palestiniens et la majorité des Etats venus plaider au palais de la Paix à La Haye ?
La grande majorité des cinquante Etats qui ont plaidé devant les juges de La Haye ont réclamé la fin « immédiate » de l’occupation israélienne et le retrait de ses forces des territoires palestiniens
« La terre contre la paix »
La plus haute juridiction onusienne a entamé son délibéré et rendra d’ici cinq à six mois l’avis juridique demandé par l’Assemblée générale des Nations unies en décembre 2022. Dans l’hypothèse où les magistrats répondraient par la négative, ils devront préciser les conséquences de cet avis pour Israël et ses alliés.
Leur jugement n’est pas contraignant mais aura un poids diplomatique certain, ont assuré les intervenants. Trente minutes, c’était le temps imparti à chaque Etat venu plaider devant la CIJ.
Dans la grande salle du palais de la Paix, le ministre des affaires étrangères palestinien, Riyad Al-Maliki, l’ambassadrice de la Palestine aux Pays-Bas, Rawan Sulaiman, et celui aux Nations unies, Riyad Mansour, un keffieh en écharpe, ont accueilli les délégations une à une à l’ouverture des audiences, le 19 février.
Israël a choisi de ne pas venir au palais de la Paix. En juillet, l’Etat hébreu avait répondu en cinq pages lors de l’étape écrite de cette procédure. Et à La Haye, le Royaume-Uni, comme d’autres alliés d’Israël, dont la Hongrie et les Fidji, se sont fait ses porte-parole.
Londres a signifié à la Cour que ce conflit vieux de soixante-quinze ans n’était pas vraiment l’affaire de la communauté internationale. C’est au contraire de l’« ordre du monde » qu’il s’agit, tel qu’établi après la seconde guerre mondiale, ont rétorqué plusieurs avocats et diplomates.
Plaidant pour l’Organisation de la coopération islamique (OCI), le 26 février, la professeure de droit public Monique Chemillier-Gendreau a estimé qu’« il faut un tiers impartial » pour décider de la « norme commune », avant d’inviter les juges à « ramener l’ensemble de ce conflit sous la lumière du droit ».
Tel-Aviv défie la Cour internationale de Justice et avec l’opération terrestre à Rafah , Netanyahu veut rendre la bande de Gaza inhabitable !
Mais, au moment de tirer les conséquences de cette illégalité, choisiront-ils la prudence, comme le leur ont demandé les Etats-Unis ? Ou décideront-ils que l’illégalité de l’occupation implique le retrait « immédiat, inconditionnel et unilatéral » des territoires occupés, comme l’ont demandé les Palestiniens et la majorité des Etats venus plaider au palais de la Paix à La Haye ?