Les infirmiers marocains ont mené une grève nationale et un sit-in jeudi, exprimant leur mécontentement face à l’accord signé entre les syndicats et le ministère de la Santé. Ils estiment être exclus de cet accord et demandent une équité salariale.
Le mouvement s’est déroulé devant le Parlement à Rabat, où les infirmiers ont voulu attirer l’attention sur leurs revendications, le jour avant la célébration de la journée mondiale de l’infirmier. Abderrachid Attaf, membre du syndicat indépendant des infirmiers et techniciens de santé du Maroc, a prévenu que si leurs revendications n’étaient pas entendues, le mouvement prendrait de l’ampleur.
Fatima-Zahra Belline, également membre du syndicat, a déclaré que le sit-in visait à faire entendre leur voix auprès du public, des décideurs du ministère de la santé et du gouvernement. Selon elle, l’accord a ignoré les infirmiers, bénéficiant plutôt aux médecins et aux administrateurs.
Les infirmiers réclament une équité dans les primes de risque, les promotions et les charges de travail. Ils refusent également la contractualisation, préférant travailler en tant que fonctionnaires. Belline a conclu en affirmant que les infirmiers ne cesseront leurs revendications qu’après avoir obtenu une équité et une justice salariale.