Le territoire palestinien de la bande de Gaza est de nouveau sous les feux des bombardements israéliens, malgré les appels internationaux à cesser le feu et à protéger les civils. L’ONU a exprimé sa profonde inquiétude face à la situation, appelant Israël à prendre toutes les mesures nécessaires pour épargner les civils.
Plus de deux mois après le début de la guerre, déclenchée par une attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, la situation dans la bande de Gaza est alarmante. Les bombardements incessants ont causé d’importantes destructions et un désastre humanitaire, avec une menace de famine et des hôpitaux hors service.
D’épaisses fumées s’élevaient dans le ciel de Gaza mardi, notamment au-dessus de Khan Younès, épicentre actuel de l’offensive israélienne contre le Hamas. Des frappes nocturnes ont également été signalées à Rafah, près de la frontière égyptienne, où des milliers de déplacés s’entassent dans des camps précaires.
Le ministère de la Santé du Hamas a rapporté que les opérations militaires israéliennes ont tué plus de 20 000 personnes, principalement des femmes, des adolescents et des enfants. En Israël, l’attaque du 7 octobre par le Hamas a fait environ 1 140 morts, majoritairement des civils.
Face à cette escalade, l’armée israélienne a lancé un nouvel ordre d’évacuation dans le camp d’al-Bureij, poussant des habitants à fuir vers Rafah. Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme a insisté sur le respect strict des principes du droit humanitaire international.
Les hostilités ont forcé près de 1,9 million de personnes, soit 85% de la population de Gaza, à quitter leur domicile. Les efforts humanitaires restent insuffisants face à l’ampleur de la crise.
Cette situation se déroule dans un contexte régional tendu, avec des attaques imputées à des groupes pro-iraniens contre des troupes américaines en Irak et en Syrie, et des tensions accrues entre l’Iran et Israël suite à l’assassinat d’un haut-gradé iranien en Syrie.