Vendredi, Keir Starmer, le leader du parti travailliste, est devenu le nouveau Premier ministre du Royaume-Uni après une victoire écrasante de son parti aux élections législatives du 4 juillet. Les travaillistes, qui n’avaient pas accédé au pouvoir depuis 2010, ont remporté une majorité parlementaire de 174 voix, marquant un tournant politique majeur après l’effondrement du soutien aux conservateurs.
M. Starmer a été officiellement nommé Premier ministre par le roi Charles III au palais de Buckingham, remplaçant ainsi Rishi Sunak, le chef des conservateurs. Peu après, il s’est rendu au 10 Downing Street, la résidence officielle du Premier ministre, pour prononcer son premier discours à la nation. Depuis le perron de Downing Street, l’ancien procureur a promis de « reconstruire » le pays « brique par brique », en mettant l’accent sur la nécessité de fournir des écoles et des logements abordables pour les familles de travailleurs.
Keir Starmer a reconnu que le changement du pays prendra du temps, mais il a assuré que le travail commencera « immédiatement ». Il a insisté sur l’importance de l’unité des quatre nations du Royaume-Uni pour faire face aux défis mondiaux actuels, caractérisés par une grande insécurité. M. Starmer a également appelé à une « reconstruction calme et patiente » et a invité toutes les parties prenantes à rejoindre son gouvernement dans cette « mission de renouveau national ».
Le leader travailliste a annoncé qu’il commencerait à nommer son nouveau gouvernement dès vendredi après-midi, et que celui-ci se réunirait pour la première fois samedi. Cette victoire décisive du Labour a été facilitée par la chute spectaculaire du soutien aux conservateurs, qui ont perdu 250 sièges et n’en occupent plus que 121, un record historique de défaite pour le parti.