La terre n’a pas fini de bouger à Chichaoua. Les souvenirs du tremblement de terre dévastateur de septembre dernier sont encore vifs dans les esprits. Ce lundi matin, une nouvelle secousse tellurique de magnitude 4,7 sur l’échelle de Richter a réveillé les craintes des habitants de Marrakech, Chichaoua et Al Haouz. Selon le site officiel du Centre Euro-Méditerranéen de Surveillance des Séismes, l’épicentre de ce tremblement se situait à Adassil, dans la province de Chichaoua, à une profondeur de 10 kilomètres. Le séisme a été enregistré à 4 heures et 24 minutes du matin.
Les réseaux sociaux ont rapidement été inondés de témoignages d’habitants ayant ressenti cette secousse, avec certains affirmant que le mouvement les a arrachés à leur sommeil. Mais au-delà de la simple surprise, c’est l’inquiétude qui prédomine. La secousse s’est produite pratiquement au même endroit que le tremblement de terre majeur du 8 septembre 2023, qui avait causé la mort de près de 3 000 personnes. La coïncidence est troublante et ravive la douleur des pertes subies lors de cette tragédie.
Bien que la secousse de ce lundi soit considérée par les experts comme une réplique du séisme de septembre dernier, elle est un rappel poignant de la vulnérabilité de cette région aux tremblements de terre. Les habitants, encore traumatisés par les événements récents, craignent que d’autres séismes, potentiellement plus destructeurs, ne frappent à nouveau, causant des dégâts encore plus colossaux.
Il est impératif pour les autorités et les organisations concernées de mettre en place des mesures préventives et d’offrir un soutien constant aux citoyens de cette région afin de les préparer et de les protéger contre d’éventuelles catastrophes futures.
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Je pense qu’il est temps de de délocaliser les habitants de cette région vers des zones plus sûrs.