Mardi dernier, l’Algérie a été élue membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies (ONU) pour le mandat 2024-2025. Le Guyana, la Sierra Leone, la Corée du Sud et l’Algérie ont tous été élus sans opposition, tandis que la Slovénie a triomphé sur le Bélarus pour le seul siège contesté.
Le Conseil de sécurité de l’ONU compte quinze membres, dont cinq permanents (États-Unis, Russie, Chine, France et Royaume-Uni) et dix membres élus pour deux ans, renouvelés par moitié chaque année, selon des critères géographiques.
Lors du scrutin secret de l’Assemblée générale, la Slovénie a recueilli 153 voix contre 38 pour le Bélarus. Louis Charbonneau de Human Rights Watch a commenté l’importance de la compétition dans les élections à l’ONU.
Les violations des droits de l’homme commises par le Bélarus et ses tentatives pour couvrir les atrocités russes en Ukraine l’ont rendu inapte à siéger au Conseil de sécurité, a déclaré Charbonneau.
Les quatre autres sièges étaient réservés à des représentants de l’Afrique, de l’Asie-Pacifique et de l’Amérique Latine/Caraïbes, tous ayant un candidat unique. Les cinq pays élus remplaceront l’Albanie, le Brésil, le Gabon, le Ghana et les Emirats arabes unis à partir du 1er janvier 2024.