L’échec des manœuvres algériennes : L’Espagne maintient son appui au plan d’autonomie marocain

Lors de sa récente visite à Rabat, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a confirmé le soutien indéfectible de l’Espagne à l’initiative marocaine d’autonomie pour résoudre le différend du Sahara. Le régime algérien, espérant secrètement qu’Albares ne mentionnerait pas ce soutien, a exprimé sa déception en accusant le Maroc de saboter la reprise des relations algéro-espagnoles.

Albares a réaffirmé la position de Madrid, conformément à la déclaration conjointe d’avril 2022, soutenant le plan d’autonomie marocain. Cette confirmation a profondément irrité l’Algérie, qui a tenté de détourner l’attention en accusant le Maroc de freiner le rapprochement entre l’Algérie et l’Espagne.

Le régime algérien, cherchant à masquer son revirement, a manœuvré en déformant les propos du président espagnol Pedro Sánchez lors de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre. Algérie a repris ses relations avec l’Espagne, nommant même un nouvel ambassadeur, après avoir prétendument interprété à son avantage les discours de Sánchez.

Pourtant, l’Algérie a appris à ses dépens que ses tactiques de rappel d’ambassadeurs et de menaces économiques sont inefficaces. En quatre ans, quatre ambassadeurs ont été rappelés, mais aucune concession n’a été obtenue. Les rappels étaient liés à des déclarations critiques envers le pouvoir algérien et aux reconnaissances de la marocanité du Sahara. L’Algérie, se prétendant simple observateur, n’a réussi à obtenir aucune concession dans ces affaires, exposant ainsi l’inefficacité de ses manœuvres diplomatiques.

Said Berknane, analyste politique, souligne que Madrid a clairement défini sa position stratégique régionale depuis plus de 18 mois. D’abord, en soutenant la souveraineté du Maroc sur ses territoires sahariens et en appuyant pleinement la proposition d’autonomie présentée par le Maroc comme unique solution politique au conflit artificiel autour du Sahara. Ensuite, en choisissant d’évaluer ses relations extérieures avec d’autres nations en prenant en considération les conditions posées par Rabat. Cette démarche atteste de l’engagement de l’Espagne envers le Maroc dans la recherche de relations internationales basées sur la transparence et la sincérité.

La confirmation du soutien espagnol à l’initiative marocaine d’autonomie souligne l’unité croissante entre l’Est et l’Ouest autour de cette solution. Pendant que le Maroc progresse avec détermination vers une position mondiale de premier plan, l’Algérie semble détourner son énergie à des manœuvres déstabilisatrices au lieu de s’occuper de son peuple. Malgré sa richesse, l’Algérie ne connaît aucun développement significatif, laissant sa population vivre dans des situations précaires. Le soutien international au Maroc met en lumière son avancée, tandis que l’Algérie risque de compromettre la stabilité régionale en utilisant les groupes du Polisario à des fins politiques.