Les développements de l’affaire surnommée « Escobar du désert » au Maroc continuent de captiver l’opinion publique, dévoilant un réseau de trafic de drogue d’une ampleur inattendue. Le procureur général près la Cour d’appel de Casablanca a annoncé des avancées significatives lors d’une conférence de presse tenue ce dimanche, mettant en lumière les résultats des enquêtes menées par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) sous la supervision du ministère public.
L’enquête, initiée dans le cadre de l’affaire impliquant un détenu de nationalité étrangère déjà condamné pour trafic international de drogue, a révélé des ramifications complexes, impliquant d’autres individus dans des actes liés aux mêmes faits. La coopération entre les autorités et la BNPJ a permis de mettre au jour les activités criminelles de certaines personnes liées à l’étranger détenu, ainsi que d’autres individus ayant des liens directs avec lui. Ces personnes font actuellement face à des accusations de participation à un accord criminel visant à détenir, transporter, exporter et tenter d’exporter des drogues, ainsi que de nombreux autres chefs d’accusation, y compris la corruption, le faux et l’usage de faux de documents officiels.
La complexité de ces actes a nécessité un temps d’enquête prolongé, conforme aux dispositions légales et sous la supervision directe du ministère public. Les résultats de ces investigations ont conduit à la comparution de 25 personnes devant le procureur général. Parmi elles, certaines occupent des fonctions juridiques ou des responsabilités au sein de collectivités territoriales, tandis que d’autres sont chargées de l’application de la loi.
Pour assurer l’égalité devant la loi, le ministère public a formulé une demande au juge d’instruction visant à lancer des recherches contre ces individus, soupçonnés d’avoir commis légalement les actes qui leur sont reprochés. Les chefs d’accusation englobent un large éventail de crimes liés au trafic de drogue, à la corruption, à la falsification de documents officiels, à l’exercice de contrôle physique contraignant pour satisfaire des caprices personnels, à l’obtention de documents sous la contrainte, à la facilitation de la sortie et de l’entrée de citoyens marocains, et à la dissimulation de biens acquis illégalement.
Suite à leur interrogatoire préliminaire, le juge d’instruction a décidé d’incarcérer vingt (20) des personnes impliquées, tandis qu’une personne est soumise à des mesures de contrôle judiciaire. Parallèlement, le ministère public a chargé la police judiciaire spécialisée de poursuivre les enquêtes à l’encontre des quatre autres individus pour élucider certains aspects de l’affaire.
Le procureur général a souligné que, conformément au droit à l’information et dans le strict respect des exigences légales, le ministère public continuera à informer le public des résultats des procédures de recherche et d’enquête une fois celles-ci terminées. Cette démarche vise à garantir le respect de l’État de droit et de la présomption d’innocence, tout en assurant une transparence totale dans le traitement de cette affaire complexe.
L’affaire « Escobar du désert » reste donc sous les feux des projecteurs, révélant progressivement l’étendue de ce réseau de trafic de drogue et suscitant l’attention du public marocain.
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Simo
11 mois il y a
Ou est l’histoire ? Ou sont les faits ? Finahiya nouveauté fi had l’article ????
Ou est l’histoire ? Ou sont les faits ? Finahiya nouveauté fi had l’article ????