Le Syndicat national de la presse marocaine et l’Association nationale des médias et éditeurs ont signé un accord social jeudi soir pour accorder une augmentation de salaire de 2 000 dirhams en deux versements pour les journalistes. Cette augmentation sera divisée en deux versements, la première tranche de 1 000 dirhams sera versée le mois prochain, suivie d’une deuxième augmentation du même montant en février de l’année prochaine. Tous les journalistes ayant travaillé au moins quatre ans dans la profession bénéficieront de cette augmentation.
En outre, les travailleurs des secteurs de la presse et des médias bénéficieront également d’une augmentation de salaire de 1 000 dirhams, qui sera également versée en deux versements. La première tranche de 500 dirhams sera versée immédiatement, suivie d’une deuxième tranche en février de l’année prochaine.
La cérémonie de signature a eu lieu à Rabat, où Mehdi Benmbarek, ministre de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication, a souligné que « les objectifs de l’Association nationale des médias et des éditeurs sont raisonnables et nous sommes fiers de cet accord historique dans le cadre de ce gouvernement social ». Il a ajouté que cet accord vise à renforcer le secteur de la presse, qui travaille avec responsabilité et rationalité.
Le ministre a également souligné que le gouvernement travaille avec une approche sociale orientée vers les entreprises de presse et qu’il s’efforce de mettre en place une loi réglementant l’institution sociale des journalistes. L’objectif de cet accord est de protéger la dignité des journalistes et de tous les travailleurs de ce secteur, ainsi que de lutter contre les fausses nouvelles et de défendre l’image du Maroc à l’étranger. Le ministre a affirmé que la porte de son ministère restera ouverte à toutes les initiatives visant à développer le secteur.
Le président du Syndicat national de la presse marocaine, Abdellah El Bakkali, a déclaré que la signature de l’accord social était une étape historique et une contribution de qualité au secteur médiatique marocain, qui a besoin de telles initiatives pour sortir de la situation difficile des entreprises de presse. Il a ajouté que « le ministère et le gouvernement ont fait preuve d’une réponse positive aux demandes des journalistes pour développer et améliorer le secteur ».