Une ONG a exprimé aujourd’hui à Genève sa désapprobation concernant l’utilisation politique et militaire abusive d’enfants dans les camps de Tindouf par le Front Polisario, soulignant la position négative de l’Algérie à l’égard de ces violations.
Selon l’organisation, les enfants sont recrutés pour la propagande du Front Polisario, participent à des entraînements militaires et sont utilisés comme boucliers humains. Le Front Polisario, qui a établi ses bases dans le sud de l’Algérie, a régulièrement recours à l’utilisation de mineurs de 12 et 14 ans comme « enfants soldats », qu’il entraîne, dote d’uniformes militaires et d’armes létales, avant de les incorporer dans sa milice armée ou de les utiliser dans des actions de propagande telles que le programme »vacances en paix ». Cette pratique est une violation directe des droits des enfants, telle que définie dans le Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant, et est une source de préoccupation pour de nombreuses organisations de défense des droits de l’homme.
L’organisation a également rappelé que l’Algérie ne protège pas les droits des enfants victimes de conflits armés à Tindouf, où le Polisario continue de les priver de leur droit à l’éducation et de les forcer à rejoindre ses rangs militaires. L’utilisation d’enfants dans des conflits armés est considérée comme un crime de guerre et est fermement condamnée par la communauté internationale.
