Alors que la tragédie a frappé Taroudant avec un séisme dévastateur, un phénomène étonnant a pris place : les oueds asséchés sont maintenant remplis d’eau. Cette catastrophe, qui a laissé la région endeuillée, semble apporter un souffle de vie inattendu. L’eau, source de préoccupation majeure jusqu’alors, a jailli de manière surprenante.
Abdellah, du village d’Aghla, confirme : * »La nuit du séisme, l’eau a surgit. La région, connue pour sa sécheresse. C’est une bénédiction divine. Si elle perdure, elle nous aidera à surmonter cette épreuve. »
Muhammad s’émerveille face à ce « don du ciel ». Pour lui, c’est un signe évident : malgré la destruction, la nature sait apporter de l’espoir. Les oueds, autrefois arides, coulent maintenant avec abondance.
Hassan, un autre résident, témoigne avec émotion : * »Jamais nous n’avions vu de tels jets d’eau naturels. Nous en avions tant besoin. Je remercie Dieu pour ce miracle au cœur de la désolation
Après la pluie, le beau temps. » Ce proverbe ancestral n’a jamais été aussi pertinent pour les villageois de Taroudant. La résurgence des oueds, au cœur du désastre, est un rappel vivant que même les heures les plus sombres sont suivies d’une lumière réconfortante. Et ce beau temps, tous ces villageois en avaient désespérément besoin. Il est important de se souvenir que chaque épreuve est souvent précédée d’une renaissance, d’une lueur d’espoir, et que chaque nuit est suivie d’une aube.