Mouvement stratégique dans l’administration de Tanger pour combattre la construction anarchique

Un vent de changement souffle sur l’administration locale de la région de Tanger, au Maroc. Un remaniement significatif a été initié par la préfecture, ciblant principalement les Caïds et les présidents de circonscription. Cette restructuration ambitieuse vise à revitaliser l’administration et à relever des défis majeurs, dont la problématique épineuse de la construction anarchique.

Les récentes modifications impliquent des transferts de responsabilités entre les différents quartiers et circonscriptions. Cette initiative, qui touche plusieurs postes clés, est conçue pour injecter un nouveau dynamisme dans la gestion des affaires locales. Par exemple, le chef de la deuxième annexe administrative a été redéployé vers la neuvième annexe, illustrant la volonté de redistribuer les compétences et de renouveler les approches.

L’objectif principal de ces changements est de lutter contre la construction illégale, un fléau qui a transformé certaines parties de la ville en quartiers rappelant des villages ruraux. Ces zones souffrent d’un développement non réglementé, aggravant les problèmes de logement et d’urbanisation.

Face à ces enjeux, des rapports antérieurs incriminant des agents de l’autorité dans des activités suspectes ont conduit à une surveillance accrue. Ces individus, soupçonnés de complaisance envers les constructions illégales, notamment dans des quartiers tels que Al Awama, Beni Makada et la zone côtière de Rherhara, font désormais l’objet d’enquêtes disciplinaires et judiciaires pour corruption et négligence.

Avec cette nouvelle vague de transferts et de nominations, Tanger aspire à renforcer l’efficacité administrative et à trouver des solutions durables aux problèmes d’urbanisme et de sécurité publique. Ce remaniement stratégique souligne la nécessité d’une gestion rigoureuse et intègre pour assurer un développement urbain harmonieux et conforme à la légalité.