Le Ministère de l’Éducation Nationale du Maroc a pris des mesures sans précédent en commençant à suspendre de nombreux enseignants, hommes et femmes, impliqués dans des grèves qui sont maintenant parmi les plus longues de l’histoire du secteur éducatif, s’étendant sur plus de 11 semaines consécutives. Ces grèves, qui ont débuté comme une protestation contre le nouveau statut fondamental, ont conduit à une impasse sérieuse entre le ministère et le corps enseignant.
Des notifications de suspension temporaire ont été envoyées à plusieurs enseignants par les directions provinciales pour « non-respect des obligations professionnelles et éducatives, interruptions répétées et illégales du travail, et manquement aux valeurs et à l’éthique professionnelle ». Ces suspensions, qui incluent un arrêt du versement des salaires mensuels (à l’exception des allocations familiales), resteront en vigueur jusqu’à ce que les conseils de discipline, prévus pour se tenir ultérieurement, examinent chaque cas individuellement.
Ces décisions sont prises en conformité avec l’article 73 du statut général de la fonction publique, qui autorise la suspension immédiate des fonctionnaires en cas de fautes graves, qu’il s’agisse de manquements professionnels ou de délits affectant le droit public.
En outre, le ministère a annulé les autorisations d’heures supplémentaires dans les établissements d’enseignement privés et les centres de formation professionnelle pour les enseignants grévistes. Cependant, les autorisations restent valides pour ceux qui continuent de travailler normalement dans leurs établissements d’origine.
Cette procédure de suspension semble être une réponse directe à la persistance des grèves, même après que certaines de leurs revendications aient été jugées satisfaites par les autorités. Ce conflit soulève des questions importantes sur l’équilibre entre les droits des enseignants à protester et les impératifs de maintien d’un système éducatif stable et efficace au Maroc.
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Ahmed
10 mois il y a
Bien fait !
il aurait fallu la prendre il y a longtemps contre ces opportunistes et bras cassés
Il vaut tard que jamais ! Que veulent ces profs ! Ils ont eu une aumentation genereuse , une promotion dont ils n’avaient jamais reve avec l’ancien gouvenenement du pjd , qui avait bloque le dialogue penfant dix ans !
Si Ahmed vous n’avez rien compris au problème, alors ne jugez pas les enseignants decette manière, vous pensez de manière égoïste, votre intérêt à court terme. Vous voulez que votre enfant retourne à l’école, que lui donneront ses profs s’ils rentrent malgré eux sous la pression ? RIEN ! Pensez y s’il vous plaît
mbarksebbah
10 mois il y a
Il vaut mieux tard que jamais , ce n’est plus une greve mais une desertion !
Hassan
10 mois il y a
La patience du gouvernement a des limites.
Malgré les satisfactions de toutes les revendications des grévistes, ils trouvaient toujours des motifs pour continuer à prendre en otage les élèves.
Certains des parents d’élèves les ont supportés au début, mais voyant leur refus de reprendre le travail, malgré les énormes efforts budgétaires de l’état, ils s’en sont desolidarisés.
Le gouvernement a mal géré le dossier des enseignants et a commis de graves erreurs. Donc Ben Moussa doit démissionner immédiatement ou doit être demis de ses fonctions.
Qui t’a menti en disant que l’Etat a répondu a toutes nos revendications. T’es complétement tort car le vrai problème c’est la privatisation du secteur par le biais de la contractualiation. L’Etat Marocain est dependant au FMI c,est celui dui décide dans ces politiques publiques. Par ces politiques l’école publique se dégradera et la fonction publique sera abondonné
La patience des enseignants aussi a des limites.
Le corps enseignant est victime d’une manigance bien plus sombre que vois ne croyez.
Attendez de voir les éducateurs de vos enfants encadrés par des agents de sécurité, des hommes de service, des femmes de ménage ( avec tout notre RESPECT pour ces métiers) enrôlés par des sociétés anonymes.
Attendez de voir …
ABDELOUAHAB
10 mois il y a
En effet, il était temps!
Ce ne sont pas des enseignants responsables et consciencieux du devoir envers les 7 millions d’enfants du peuple Marocain, qui lutte au quotidien pour assurer l’éducation de ses enfants ! Ces soient disants profs sont manipulés par des partis politiques qui ont perdu la confiance des Marocains et qu’à cause d’eux l’enseignement et bien d’autres secteurs souffrent de problèmes accumulés !
Ce n’est pas ce gouvernement qui en est responsable, aujourd’hui ce qui les intéresse c’est des démissions pour déstabiliser ce gouvernement qui vient de faire ce qu’aucun autre n’a fait pour les enseignants !
Je ne suis pas politisée, je suis juste réaliste , et je dis que tout gréviste doit être désormais Un Abondant de poste.
Dégagez !!!!! Il y’a bien des enfants de ce pays prêts à vous remplacer et en mieux !
abdellatif
10 mois il y a
Si au moins toutes ces graves et ces augmentations et ces refus etc..servent à hausser les niveaux de scolarité et la qualité de ce qui est enseignant…QUALITE CATASTROPHIQUE ET CE CONTINUE..
Taoufiq
10 mois il y a
Très bonne décision. Ce sont les contractuels qui poussent le bouchon plus loin et les autres suivent sans réfléchir. Personne n’a imposé quoique ce soit à ces contractuels. Imaginez que dans le privé vous êtes recruté en CDD et une fois que tu mets les pieds dans l’entreprise tu te mets en grève réclamant un CDD. La solution c’est la porte. Il faut que l’état ne perde pas son autorité si non c’est le foutoir.
Enfin l’état montre qu’il existe! Que le Maroc est prêt à écouter et préserver le droit de grève.les enseignants doivent accomplir leur devoir envers les élèves et arrêter de les prendre en otage dans les écoles publiques tout en continuant de s’en mettre plein les poches en assurant un enseignement sans faille dans le privé! Excellente décision qui devrait aller plus loin en exigeant un enseignement de qualité dans le secteur public comme dans le bon vieux temps!!!
Bien fait !
il aurait fallu la prendre il y a longtemps contre ces opportunistes et bras cassés
Les vrais bras cassés sont ceux qui n’ont pas su gérer cette crise, cet acte ne va qu’aggraver la situation.
Il vaut tard que jamais ! Que veulent ces profs ! Ils ont eu une aumentation genereuse , une promotion dont ils n’avaient jamais reve avec l’ancien gouvenenement du pjd , qui avait bloque le dialogue penfant dix ans !
Ptit m……
S’il s’agissait de tes droits, t’agirais autrement
Les vrais bras cassés sont les membres du gouvernement en charge qui n’ont pas su gérer la crise et qui s’entêtent dans leurs positions
Si Ahmed vous n’avez rien compris au problème, alors ne jugez pas les enseignants decette manière, vous pensez de manière égoïste, votre intérêt à court terme. Vous voulez que votre enfant retourne à l’école, que lui donneront ses profs s’ils rentrent malgré eux sous la pression ? RIEN ! Pensez y s’il vous plaît
Il vaut mieux tard que jamais , ce n’est plus une greve mais une desertion !
La patience du gouvernement a des limites.
Malgré les satisfactions de toutes les revendications des grévistes, ils trouvaient toujours des motifs pour continuer à prendre en otage les élèves.
Certains des parents d’élèves les ont supportés au début, mais voyant leur refus de reprendre le travail, malgré les énormes efforts budgétaires de l’état, ils s’en sont desolidarisés.
Le Maroc est un état de Droit, et de Devoir.
A bon entendeur, ….
Le gouvernement a mal géré le dossier des enseignants et a commis de graves erreurs. Donc Ben Moussa doit démissionner immédiatement ou doit être demis de ses fonctions.
Qui t’a menti en disant que l’Etat a répondu a toutes nos revendications. T’es complétement tort car le vrai problème c’est la privatisation du secteur par le biais de la contractualiation. L’Etat Marocain est dependant au FMI c,est celui dui décide dans ces politiques publiques. Par ces politiques l’école publique se dégradera et la fonction publique sera abondonné
La patience des enseignants aussi a des limites.
Le corps enseignant est victime d’une manigance bien plus sombre que vois ne croyez.
Attendez de voir les éducateurs de vos enfants encadrés par des agents de sécurité, des hommes de service, des femmes de ménage ( avec tout notre RESPECT pour ces métiers) enrôlés par des sociétés anonymes.
Attendez de voir …
En effet, il était temps!
Ce ne sont pas des enseignants responsables et consciencieux du devoir envers les 7 millions d’enfants du peuple Marocain, qui lutte au quotidien pour assurer l’éducation de ses enfants ! Ces soient disants profs sont manipulés par des partis politiques qui ont perdu la confiance des Marocains et qu’à cause d’eux l’enseignement et bien d’autres secteurs souffrent de problèmes accumulés !
Ce n’est pas ce gouvernement qui en est responsable, aujourd’hui ce qui les intéresse c’est des démissions pour déstabiliser ce gouvernement qui vient de faire ce qu’aucun autre n’a fait pour les enseignants !
Je ne suis pas politisée, je suis juste réaliste , et je dis que tout gréviste doit être désormais Un Abondant de poste.
Dégagez !!!!! Il y’a bien des enfants de ce pays prêts à vous remplacer et en mieux !
Si au moins toutes ces graves et ces augmentations et ces refus etc..servent à hausser les niveaux de scolarité et la qualité de ce qui est enseignant…QUALITE CATASTROPHIQUE ET CE CONTINUE..
Très bonne décision. Ce sont les contractuels qui poussent le bouchon plus loin et les autres suivent sans réfléchir. Personne n’a imposé quoique ce soit à ces contractuels. Imaginez que dans le privé vous êtes recruté en CDD et une fois que tu mets les pieds dans l’entreprise tu te mets en grève réclamant un CDD. La solution c’est la porte. Il faut que l’état ne perde pas son autorité si non c’est le foutoir.
Enfin l’état montre qu’il existe! Que le Maroc est prêt à écouter et préserver le droit de grève.les enseignants doivent accomplir leur devoir envers les élèves et arrêter de les prendre en otage dans les écoles publiques tout en continuant de s’en mettre plein les poches en assurant un enseignement sans faille dans le privé! Excellente décision qui devrait aller plus loin en exigeant un enseignement de qualité dans le secteur public comme dans le bon vieux temps!!!
Un salaire honorable = Une prestation honorable, il faut sauver l’éducation nationale.