La Direction des établissements publics et de la privatisation au Maroc a fait état d’un tournant majeur dans le cadre de la gestion des entreprises publiques. À la fin de l’année 2022, elle a annoncé que 76 établissements et entreprises publiques étaient en cours de liquidation judiciaire. Cette liste comprend 13 établissements publics, 14 sociétés d’État, 24 sociétés publiques et 25 sociétés mixtes.
Le rapport d’activité pour l’année 2022 révèle la nature hétérogène de ce portefeuille, caractérisé par une grande diversité tant sur le plan légal que sectoriel et socio-économique. Ces entités opèrent dans une variété de secteurs, notamment l’agriculture (26 %), le commerce et le tourisme (18 %), l’énergie et les minéraux (17 %), la finance (15 %), le transport (12 %), l’industrie et l’agroalimentaire (8 %), et enfin le logement et l’aménagement urbain (4 %).
Dans ce contexte, la Direction a intensifié ses efforts pour assurer un suivi rigoureux des opérations de liquidation, en collaboration étroite avec les partenaires impliqués, y compris les structures du ministère de l’Économie et des Finances, les entreprises et établissements publics concernés, ainsi que les liquidateurs et les autorités gouvernementales.
Des réunions régulières ont été organisées pour examiner toutes les entités impliquées et accélérer la mise en œuvre des recommandations émises. Un rapport annuel détaillant ces liquidations judiciaires a été élaboré et publié, mettant en lumière certains progrès notables réalisés en 2022, notamment pour des entreprises telles que la Société de développement agricole, la Société de gestion des terres agricoles, l’Office de commercialisation et d’exportation, la Société d’extraction minière “SEPYK” et diverses agences de transport.
Cette démarche de liquidation, bien que complexe en raison de la diversité des entités concernées, marque une étape importante dans la restructuration et la rationalisation du secteur public au Maroc.
Excellente initiative. Malgré les difficultés rencontrés le résultat ne sera que positif pour la finance et l’économie du pays. Bon courage à ceux et celles qui ont la charge de ces dossiers.
Un grand homme. Fondateur d’un institut qui porte son nom, Il a reçu de nombreux prix et distinctions, le dernier fût celui de l’économie mondiale en 2006.
Que dieu le tout puissant ait son âme en paix.
Un grand homme, un européen convaincu , un juste Un des grands Français
Condoléances
À qui cela peut-il profiter, sinon pour les grosses fortunes qui vont se retrouver propriétaires exclusifs du pays sans que cela puisse profiter aux citoyens du moindre sou. Ajoutons à cela le fait que derrière ses soi-disant nationaux fortunés écrans se profilent des Al 3amoudi pouvant apporter bien de grands ennuis comme ce fut le cas de la raffinerie de Mohammadia. Et bonjour un autre protectorat !
Ça me rappelle le départ volontaire des fonctionnaires entravant la continuité du service publique et accentuant la pénurie en RH. Cette liquidation risque de creuser le fossé déjà grand entre riches et pauvres et détruira la classe moyenne qui fait tourner l’économie du pays
La lutte contre la violence passe par la lutte contre la pauvreté, la mise en place d’un programme social efficace menant à l’autonomie des ménages et couvrant les besoins essentiels ďune vie digne ( santé, logement, scolarité, travail, transport, accessibilité aux loisirs)., lutte contre les trafics de drogue et de banditisme.
L’état doit garder les sites stratégiques, eau,électricité, chemin de fer… et veiller sur le marché national et local activer le conseil de concurrence.