La diplomatie algérienne est sous le feu des critiques suite à l’annulation des visites diplomatiques prévues du président Tebboune à Moscou et Paris. Les annulations, bien qu’initiées par différentes parties, révèlent l’échec de Tebboune à naviguer efficacement sur la scène internationale. Le président algérien est pris dans une spirale de répression politique et sociale, illustrée par des violations flagrantes des droits de l’homme. Plus de 500 personnes languissent en prison tandis que plus de 2000 autres restent en suspens.
En outre, Alger est critiqué pour son incohérence dans la gestion de ses relations avec la France. Un prétendu complot de déstabilisation de l’Algérie, alléguant l’implication de la France, le Maroc et Israël, a mis en lumière l’incapacité de Tebboune à gérer efficacement ses relations internationales, discréditant ainsi son image aux yeux de ses homologues étrangers.
Tout compte fait, Tebboune novice en matière de diplomatie ne sait pas exactement sur quel pied danser et se comporte comme un citoyen lambda dans le monde des grands. Ainsi, après son absence forcée au sommet de la Ligue Arabe (les Saoudiens lui ont exprimé clairement qu’ils ne voulaient pas de sa présence à Djeddah), et après avoir été ignoré par le BRICS qu’il voulait intégrer, Tebboune essuie deux nouveaux revers diplomatiques, à savoir l’annulation de ses visites à Moscou et à Paris.
Les tentatives infructueuses de Tebboune pour établir des liens solides avec d’autres puissances mondiales, combinées à une gestion intérieure contestée, remettent en question la qualité de la diplomatie algérienne.