Dans le contexte politique espagnol, le parti d’extrême droite Vox poursuit inlassablement ses attaques contre le Maroc. Après des revers politiques et des politiques populistes peu convaincantes, le parti semble chercher à regagner du terrain en ciblant le royaume. Le parti provoque constamment le Maroc, remettant en question les relations étroites entre Rabat et Madrid et s’immiçant dans des questions sensibles, telles que le Sahara, une ancienne colonie espagnole maintenant sous souveraineté marocaine.
Vox semble chercher chaque occasion de critiquer le Maroc, en gonflant et en inventant des informations. Le scandale des écoutes Pegasus en France en est un exemple, le parti ayant accusé le Maroc d’écoutes en Espagne. Les enquêtes de haut niveau ont disculpé le Maroc de ces accusations, mais Vox s’est sorti indemne, sans répondre de ses provocations.
L’acharnement du parti d’extrême droite soulève des questions sur les liens de ses dirigeants avec l’Algérie et une éventuelle ingérence étrangère dans la politique espagnole, compte tenu de leurs points de vue similaires sur la question du Sahara. Dans un rapport, Vox affirme que le Maroc cherche à influencer l’Espagne, notamment à travers la présence de Marocains sur le territoire espagnol. Le rapport suggère que le Maroc cherche à créer un « lobby d’influence » en Espagne, en se basant sur des déclarations d’Enaam Mayara, président de la Chambre des conseillers, qui a encouragé les Marocains vivant en Espagne à rejoindre des partis politiques pour « rapprocher les positions entre les deux pays ».
Vox attaque également l’enseignement de l’islam dans les écoles espagnoles, en citant la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger qui fournit des enseignants pour les cours de culture arabe et marocaine. Vox voit ces initiatives comme une preuve de l’influence islamiste marocaine en Espagne.